L’âge moyen des fermiers au Nouveau-Brunswick, selon le recensement de l’agriculture en 2011, est de 55,5 ans. Le nombre total de fermes dans la province a chuté de près de 6 % entre 2006 et 2011. Dans une province où presque toute la nourriture consommée est importée, il est essentiel d’appuyer la prochaine génération de fermiers pour assurer la sécurité alimentaire et la stabilité économique de notre province, selon l’Union nationale des fermiers au N.-B.
Un débat houleux a lieu à Caraquet depuis quelques semaines entre les voisins et un jeune fermier qui fait la demande d’un changement de zonage là où il aimerait commencer son exploitation d’élevage biologique à ciel ouvert sur 25 acres quand il aura terminé ses études au collège agricole dans 2 ans. Bien que ce type d’opération ne soit pas commune présentement au Nouveau-Brunswick, c’est un modèle fréquent au Royaume-Uni. En travaillant avec le nombre recommandé de 6 à 8 animaux à l’acre, le sol est capable de traiter ce que les animaux produisent sans problème d’odeurs. Si la modification du zonage est acceptée, l’exploitation agricole devra tout de même respecter les distances minimales fixées par le Ministère de l’Agriculture, en plus de subir une évaluation environnementale. Donc, changer le zonage pour une terre agricole ne veut pas nécessairement dire que la production animale sera approuvée par la suite.
« La relève agricole au N.-B. est dans un état lamentable, voir inquiétant et ce d’autant plus chez la population francophone qui compte pour moins de 16% des agriculteurs de la province. Voici un jeune que veux se lancer en agriculture, qui veux nourrir ses concitoyens avec une nourriture biologique : appuyons le à la place de chercher à éteindre son rêve. », dit Kevin Arseneau, président des jeunes de l’UNF-NB.
Dans une province en mal d’emplois, avec une émigration constante des communautés rurales, ainsi qu’une émigration de nos jeunes gens diplômés du post-secondaire, tout le monde devrait chercher pour savoir comment ils peuvent appuyer les jeunes entrepreneurs et les aider à réussir l’exploitation d’entreprises rurales viables.
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L’Union nationale des fermiers au NB est l’une des deux organisations agricoles générales dans la province. Nos membres croient que la ferme familiale devrait demeurer l’unité primaire de production alimentaire. Nous œuvrons pour des changements de politiques qui vont mieux appuyer les producteurs locaux, leur donnant accès aux magasins, aux institutions et aux écoles du Nouveau-Brunswick, en plus d’avoir une « étiquette NB » facile à identifier.
Contact:
Kevin Arseneau, président de jeunes, l’UNF-NB, (506) 251-8246
Amanda Wildeman, directrice générale, UNF-NB, (506) 260-0087