Le 19 janvier, le Ministre Doucet annonçait la Politique sur les terres agricoles que l’on attendait depuis longtemps. Cette politique est le résultat de plusieurs années de consultations et de pression par le secteur agricole afin de protéger nos terres agricoles. Elle contient trois principaux énoncés de politiques :
- La protection et la préservation des terres agricoles
- L’amélioration et la mise en valeur des terres agricoles
- Principes directeurs sur la planification de l’utilisation des terres
Vous pouvez lire toute la politique sur le site web gnb.ca. Dans l’ensemble, l’UNF-NB est heureuse de voir cette politique devenir une réalité et nous anticipons bien les prochaines étapes de sa mise en application. La politique n’aborde pas toutes les préoccupations qui furent soulevées lors du processus de consultation, y compris des changements au Plan d’identifcation des terres agricoles (PITA) et s’assurer que la Loi sur la protection de la couche arable devienne exécutoire. Des groupes de travail sont en voie de formation pour aborder ces préoccupations spécifiques.
Une autre grande préoccupation soulevée par l’NFU-NB dans notre soumission en décembre 2015, lors de la Consultation sur la politique pour les terres agricoles, ce fut la question de la propriété étrangère et de l’envestissement étranger relié aux terres agricoles. À ce moment-là, on nous a questionné fortement à savoir pourquoi nous voulions que les terres agricoles du N.-B. restent dans les mains de ceux et celles qui y travaillent. L’UNF a fait de la recherche relativement exhaustive dans ce domaine, tel que fut démontré dans le rapport « Losing Our Grip » en 2015. Nous avons continué à revendiquer que la propriété des terres agricole doit rester dans les mains des fermiers, non pas dans les mains des corporations, ni celles des sociétés de placement. Ça va de l’avant progressivement et il semble maintenant qu’il y a entente entre les deux organisations agricoles générales sur cette question. Nous sommes fiers d’avoir mis cet enjeu à l’avant-plan et nous sommes contentS de continuer à y travailler afin de s’assurer que les changements de politiques réflètent la volonté et les besoins de tous les fermiers du Nouveau-Brunswick.