Salutations, je m’appelle Data. Je suis une immigrante reçue (résident permanent) venant de l’Indonésie et qui a vécu au Canada de façon intermittente depuis plus d’une décennie. Ayant eu accès à de l’argent de la PCU (Prestation canadienne d’urgence) en 2020, je fus en mesure de concentrer mon attention et mon énergie pour m’instruire sur l’agriculture et la permaculture respectueuses des humains et d’un climat tempéré. Suite à mon temps et à mon apprentissage auprès de Hayes Teaching Farm, un petit groupe d’amis et moi avons mis sur pied un jardin communautaire coopératif – TOASA Cooperative Farm avec une mission de travailler avec la communauté dans un esprit de paix et d’amitié afin de cultiver une relation décolonisée avec la terre.
Un de mes amies, membre de la coopérative, m’a introduit à l’Union nationale des fermiers et m’a invité à y adhérer en tant que travailleur agricole membre. J’étais intriguée à l’idée d’adhérer et d’en savoir plus, car j’ai toujours été intéressée par les mouvements populaires et la justice sociale. J’ai pris le temps de lire comment l’UNF défendait les petites exploitations agricoles, les agriculteurs et les travailleurs agricoles, ainsi que son plaidoyer en faveur de l’agroécologie, par opposition aux aliments contrôlés par les entreprises, à l’augmentation des intrants et à leur idée de croissance. Je crois que moins, c’est plus, en collaboration et non en concurrence. J’ai eu le sentiment que l’UNF était en mesure de s’aligner sur mes convictions afin que nous puissions mieux façonner un avenir agricole/ferme/alimentation qui redonne à la terre et à chacun d’entre nous.
J’ai rejoint l’UNF au printemps 2022 en tant que travailleuse agricole et à l’automne 2022, lors de l’AGA de l’UNF-NB, j’ai été nommée au conseil d’administration en tant que présidente du PANDC (personnes autochtones, noires et de couleur) et j’ai été envoyée à Saskatoon le mois suivant pour assister à la convention nationale. Récemment, j’ai aidé à organiser, avec le caucus PANDC de l’UNF et TOASA, un atelier agricole à Quispamsis pour les agriculteurs, les producteurs, les travailleurs et les alliés du PANDC.
Pour en savoir plus sur le caucus PANDC de l’UNF
Je crois que nous ne devons pas travailler en vase clos, mais plutôt en coopération. Nous avons besoin de connaissances partagées, d’échanges intergénérationnels et de réconciliation. Être membre de l’UNF m’a permis d’élargir mes réseaux et de travailler avec des personnes partageant les mêmes idées afin de rendre ce monde meilleur pour les générations futures. Travailler au niveau local avec la TOASA et ma communauté contribue à donner vie à cette vision. Les politiques, les groupes et les réseaux de l’UNF permettent de préserver cette vision et de continuer à plaider en faveur d’un système alimentaire qui fonctionne pour tous.