L’UNF a appuyé le projet de loi sur la sécurité alimentaire mis de l’avant par le député David Coon. Ce projet a été défait par l’administration actuelle qui a préféré passer l’an dernier et demi à préparer sa propre stratégie qui a été rendue publique le 19 octobre. Bien qu’une stratégie ne soit pas aussi forte qu’une loi aurait pu être, l’UNF a choisi de demeurer un participant actif dans sa préparation.
Comme réaction, l’UNF-NB a diffusé un communiqué et les commentaires de Rébeka Frazer-Chiasson, et a soumis ces recommandations au ministre, à la sous-ministre adjointe et au député David Coon. Vous pouvez avoir accès à l’entière stratégie sur la stratégie sur les boissons et les aliments locaux sur le Web. Nous continuerons à contribuer des commentaires sur comment mettre en œuvre la stratégie, dont notamment lors d’une rencontre sur comment réaliser la cible de 30 % d’aliments locaux dans les écoles.
- Améliorer la sensibilisation des consommateurs aux boissons et aux aliments locaux.
- Ce logo nécessite un plan stratégique de sensibilisation avec un budget adéquat pour qu’il soit rapidement reconnu par les consommateurs et qu’il soit facilement accessible aux fermiers et aux entreprises qui souhaitent l’utiliser.
- Il faudrait plus de financement pour les promotions et la mise à jour du bottin des produits locaux que le Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick (CCNB) a mis en œuvre. Il devrait faire partie intégrante de la stratégie touristique.
- Défi des 52 semaines d’aliments locaux. L’an dernier, l’UNF-NB a proposé un défi de 52 semaines d’aliments locaux afin de commettre les Néobrunswickois à acheter un produit alimentaire du Nouveau-Brunswick durant chaque semaine pendant une année, mais ce projet n’a pas encore reçu de financement. Ce type d’initiative axée sur les consommateurs pourrait se révéler amusante, créative, et une ressource utile pour que les consommateurs apprennent quand les aliments locaux sont disponibles au Nouveau-Brunswick.
- La mesure du succès pour cet objectif devrait aller au-delà de la sensibilisation et refléter les changements dans les habitudes d’achat en utilisant des outils comme ceux du ministère de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches qui collectent des données pour suivre la production et la consommation des aliments produits au Nouveau-Brunswick.
- Améliorer la disponibilité des boissons et des aliments locaux.
- Le gouvernement doit donner l’exemple. Un excellent premier pas serait de mettre en œuvre entièrement la Politique AD-1790 qui voudrait voir plus d’aliments locaux servis lors des évènements parrainés par le gouvernement du Nouveau-Brunswick.
- Accélérer le programme pilote de vente de vins locaux dans les épiceries et dans un nombre de marchés agricoles préalablement approuvés.
- Pour ce qui est de la cible d’achat de 30 % d’aliments locaux dans les écoles, des détails et un calendrier de réalisation doivent être préparés. Des appuis doivent être en place pour les programmes actuels de la ferme à l’école. Cette cible devrait aussi être mise en œuvre simultanément dans les hôpitaux, les maisons de soins pour personnes âgées, les garderies et dans les autres institutions publiques.
- Des lévées de fonds scolaires utilisant des fruits et des légumes locaux ont eu d’excellents résultats au Manitoba et en Ontario – cela devrait être reproduit ici.
- Bien qu’il y ait eu une augmentation importante des marchés agricoles, de l’ASC et des jardins communautaires, la plupart des Néobrunswickois font leurs achats dans les épiceries, ils doivent donc être inclues dans la stratégie d’alimentation locale.
- Améliorer l’aide aux entreprises de boissons ou d’aliments locaux, nouvelles ou en expansion.
- Pratiquer l’agriculture au Nouveau-Brunswick : une feuille de route pour les nouveaux agriculteurs qui a été publié en juillet 2016 est une excellente ressource. Ce document du Nouveau-Brunswick devrait être utilisé activement pour recruter de nouveaux fermiers avec des présentations et du travail sur le terrain.
- Appuyer au-delà du programme de mentorat les besoins qui doivent être en place pour les nouveaux fermiers. Ceci implique de passer en revue les programmes de prêt pour les nouveaux intrants, les programmes de financement, les programmes de formation, les inventaires disponibles des terres agricoles au Nouveau-Brunswick, et plus encore.
- Appuyer les secteurs des vineries et des microbrasseries. Des membres de l’UNF ont exprimé leurs inquiétudes concernant les défis auxquels ils doivent faire face pour obtenir des réponses d’Alcool NB concernant les demandes des vineries, l’étiquetage et le suivi des contrats déjà signés. On a fait entendre à plusieurs que la société d’État est moins intéressée à introduire de nouveaux produits du Nouveau-Brunswick parce que les marges de profit sur les produits importés sont beaucoup plus élevées. Alcool NB a besoin de plus de personnel pour répondre aux questions rapidement, et d’un engagement obligatoire envers les vins, les bières et les alcools locaux.
Recommandations générales
- Mettre en place un comité interministériel permanent pour suivre et surveiller les travaux de tous les ministères.
- Allouer du personnel au logo Buy-Achetez-NB.
- Inclure un financement pour une promotion adéquate du logo Buy-Achetez-NB
- Dès le début de 2017, commencer à préparer de nouvelles actions pour après 2018 parce que plusieurs actions en cours sont ou bien déjà terminée ou bien déjà avancée.